Pour devenir une meilleure version de soi-même 19 septembre 2021 – Catégorie: Perso

Etre « aligné.e » avec ce qu’on désire être et ce qu’on désire faire, c’est le boulot de toute une vie.
Parfois, cela se fait naturellement, mais c’est rare, hein avouez, vous en connaissez beaucoup vous des gens qui ont le sentiment d’être à la place qui est la leur ou à la place qu’ils désiraient ?
Souvent, c’est la recherche de toute une vie.

Etre aligné.e ça veut dire

Etre aligné.e ça veut dire être en paix avec soi-même. Etre satisfait.e de ce qu’on est et de ce qu’on a.
C’est volontairement que je n’emploie pas le terme « heureux » car la recherche du bonheur est un mythe consumériste auquel je n’adhère pas dans le sens où il se confond souvent avec l’envie d’en avoir (toujours) plus. Donc, je veux dire satisfait.e de ce qu’on est par rapport à ce qu’on veut être, pour ceux qui nous entourent, à l’image qu’on renvoie, aux messages qu’on fait passer, à notre place dans la famille, la société… mais ça veut aussi dire satisfait.e de soi-même. Exemple : on ne peut pas être aligné.e si on a tout le temps un sentiment de frustration ou de manque.
Satisfait.e de ce qu’on a, c’est savoir apprécier à sa juste valeur ce que l’on possède. Je parle de santé (tellement vite oublié mais terriblement vrai dès qu’on a un pépin), d’amour, d’amitié mais aussi d’argent (parce que, avouez, ceux qui disent que c’est facile de vivre avec peu ce sont justement ceux qui ont des moyens non ?). Et bien sûr de travail.
Voilà j’y viens. Vous vous demandiez pourquoi j’aligne des mots sur la connaissance de soi sur un site de céramique eh eh eh.

Le travail, une fin en soi

Vous savez ce à quoi on passe le plus de temps dans une vie ? A dormir. Et ensuite, le second chiffre en temps passé est celui que nous passons au travail. D’où l’importance d’être aligné.e avec ce qu’on fait.
Avoir un job qui nous plaît, qui correspond à nos valeurs, dans lequel on prend du plaisir (facile à juger : vous regardez la pendule ou pas ?) c’est un sujet qui mérite réflexion. Un sujet qu’on n’aborde pas de la même façon selon son âge. En effet, nos jeunes réfléchissent bien plus que les générations d’avant qui se reconnaissent par la tête dans le guidon, la croyance d’avoir absolument à construire une famille, une maison, … avoir un rolex avant 40 ans et j’en passe…
On a tous des copains comme D. qui a un job passionnant mais éreintant (et qui pleure de ne pas avoir vu grandir ses enfants lorsqu’ils étaient petits), C. qui a une superbe carte de visite (que beaucoup lui envient) mais un ennui tout aussi important avec des tâches répétitives qu’il connaît par cœur et fait sans y penser. Ou encore N. qui a passé sa vie à réfléchir à ce qu’elle allait faire de sa vie, en alternant petits boulots et chômage, sans jamais avoir trouvé de quoi être fière.

Devenir meilleur.e

Personnellement, je crois que la clef se situe en nous et que personne ne peut décider mieux que soi de ce qui nous convient (je vous vois, vous pensez à vos parents là ;-)).
Bien se connaître, savoir ce que l’on veut et se donner les moyens d’atteindre le but qu’on s’est fixé, c’est le travail de toute une vie.
Si vous vous accomplissez en tant qu’homme ou femme, vous devenez une meilleure version de vous-même et vous pouvez vous améliorer.

Comprendre son why


Quand on se cherche, il faut comprendre ce qui est moteur pour soi et comprendre ce qu’on attend de la vie. Son « why » en quelque sorte.
Pour moi, la terre est la clef. Comme un aboutissement après d’autres vies professionnelles.
Parce que la pratique du modelage ou de la sculpture me confère calme et plaisir (de la réflexion, du toucher et de la réalisation).
Parce que la relation à la terre a quelque chose de naturel, d’ancestral et de nourricier. Les pièces que je façonne sont soit des objets utile (bols, assiettes…) soit des pièces décoratives qui font du bien à l’œil (portraits, statues, bijoux…), toujours dans un souci d’éco-responsabilité.
Parce que, aussi, chaque pièce est comme un challenge qui me permet de m’améliorer techniquement et je sais que je fonctionne par projet, but à atteindre, progrès à faire.
Parce que le fait d’avoir à se confronter à un public, un client, une demande oblige à une remise en cause pour interagir avec les autres.
Enfin, parce que c’est une grande satisfaction d’avoir (enfin) un métier qui touche à la création et que rien ne me rend plus heureuse que poser l’outil, ranger terres et torchons en me disant « je finirai demain, je suis dans la bonne direction »…

Et vous, vous pensez être aligné.e ?